Je n’ai pas revu l’île à l’intérieur de mon enceinte…

Une tâche de peinture, lavée.

J’ai vu son corps noir filer sur la plage, avant de lisser avec soins les feuillets écornés.

Je sors du théâtre sans le moindre souvenir…

 

« Non, impossible. »

 

Cette eau.

Tout autour d’eux comme s’il n’y avait rien d’autre.

 

« Mouais… Alors pourquoi ? »

 

Revenu de la grande guerre, la mer de longs jets sombres, talons fracassés…

Dans la mort tout est pardonné.

 

« Y en a qui savent la prendre et d’autres qu’elle prend… »

 

La cambuse dépouillée de tout se cramponne à la surface.

 

« Aussi blanche que des ossements. »

 

Quel genre d’hommes, sur le Ferry en ville, louvoyèrent parmi d’autres îles oubliées ?

Les jambes dans les profondeurs.

L’océan à l’air libre, la violence, l’instinct de la traque.

 

« Tu me manques… »

 

La cambuse dégagée pour rejoindre le ciel.

Dans les profondeurs noires et bouclées.

Tourne ses paumes vers le ciel…

Les mains posées sur un mot, qui en vaut un autre.

 

 

« Mais, c’est un tout petit monde… »

 

Un peu.

Surtout des décombres.

 

"La beauté dans l’œil de celui qui regarde?"

Cruci-fiction. 2010.
Cruci-fiction. 2010.
Cruci-fiction. 2010.
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Cruci-fictioon. 2010.
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