Cruci-fiction N° 5. Fusain et vernis sur Ba13. 2015.



 

Célèbre l’ouverture.

Ne pas détacher mes yeux de toi.

Franchir le pas, avoir les formes.

Sourire le miroir, scotché devant les camps….

 

« Merde, j’admire tes croyances ! »

 

Elle doit être alitée, parler aux papillons.

Son visage avait couru.

Son sang commence à couler, à plonger dans la bible, à perdre le fil des idées.

La bouche ouverte, les dégâts sur la table, un nœud rudimentaire.

La corde et la trachée.

 

 « Je peux juste disparaître… »

 

La voiture quitte le jeune homme, son travail.

Garde entre les mains ses fins cheveux gris.

Le maçon irrité, la terre sèche et brune, les orphelins.

Comme s’il allait au travail…

 

« Entasse le bois et les vergerettes. »

 

Les cloches carillonnent à perdre le sang froid ; feu au cul à se teinter de rouille, de la grasse sueur dégouline…

 

« Qu’il jette dans l’herbe ? »

 

Il n’avait rien prévu.

Au-delà.

La dernière goutte, là, à quatre pattes.

 

 

Ecrire.

Il marche, comme tout le monde, contourne les cyprès, le chemin du chaos.

L’ombre des arbres s’allonge.

Entre deux halètements, la chanson du soir.

 

« Geindre doucement en direction du bruit… »

 

A demi immergé, saute d’une bûche.

De vieux pieux pourris, violemment maquillés, couronnés de débris.

Crachotant, bat l’eau de ses bras que cinq cents crabes boulottent

 

« Mon dieu, Maman mais qu’est ce que c’est ? »

 

La croix usée, ce point, déjà souligné.

L’héritage.

La vase noire de sang séché.

Les loups-garous et les vampires, la terre meuble.

 

« Oui, m’dame. »

 

Déjà défoncée par le vieux cochon, écorchée vive à ce palmier ; énorme, son ventre.

Dans la mare de sang mêlé d’eau.

Pâles et minces, ses bras, ses jambes.

 

« Entre mon cœur, et reste un peu…» 

 

La langue sur les lèvres de ne plus rien avoir à boire.

Cette salope était la goutte